Le devoir de traiter avec douceur l'orphelin, les filles ain

as salam 'alaykoum wa rahmatoullah wa barakatouh

Le devoir de traiter avec douceur l'orphelin, les filles ainsi que la plupart des faibles, des miséreux et des vaincus. Le devoir de leur faire du bien, d'être compatissant avec eux et de se montrer modeste et bienveillant avec eux

Allâh (تعالى) a dit : "Montre-toi modeste et bienveillant avec les croyants!" (15/88)

"Résigne-toi à la compagnie de ceux qui invoquent leur Seigneur au début du jour et à sa fin dans l'espoir de (voir un jour) Son Visage. Ne laisse pas tes yeux se détourner d'eux, voulant le luxe de ce bas-monde". (18/28)

"L'orphelin, quant à lui, ne l'opprime pas! Quant au mendiant, ne le repousse pas avec violence!" (93/9-10)

"Que penses-tu de celui qui qualifie le jugement dernier de mensonge? C'est bien lui qui repousse brutalement l'orphelin, et qui n'exhorte pas les gens à donner à manger aux miséreux". (107/1-3)


261. Selon 'Àidh Ibn 'Amr Al-Mouzannï (رضي الله عنه), Abou Soufyàn vint avec un groupe d'hommes à Salmàn, Souhayb et Bilâl. Ces trois derniers dirent : "Les sabres d'Allâh n'ont pas encore eu justice de l'ennemi d'Allâh".
Abou Bakr (رضي الله عنه) leur dit alors : "Comment dites-vous des choses pareilles à l'ancien de la tribu de Qoraych et à son seigneur?"
Puis il se rendit chez le Prophète (صلى الله عليه و سلم) et l'en informa.
Il lui dit : "Ô Abou Bakr! Peut-être les as-tu fâchés? Et si tu les as fâchés, tu as certainement fâché ton Seigneur".Il alla les voir et leur dit : "Mes frères! Est-ce que je vous ai fâchés?"
Ils dirent : "Non ! Mais qu'Allâh t'en absolve ô frère!" (Mouslim)


262. Selon Sahl Ibn Sa'd (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Moi et celui qui entretient l'orphelin sommes au Paradis comme ces deux doigts" et il groupa son index et son majeur puis les sépara. (Al-Boukhâri)


263. Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui entretient l'orphelin - de sa famille ou non-, nous sommes, moi et lui, dans le Paradis comme ces deux doigts". Le narrateur, Màlik Ibn Anas, montra ses deux doigts, l'index et le majeur. (Mouslim)


264. Selon lui encore, le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Le miséreux n'est pas celui qui s'en va quand on lui donne une datte ou deux, une bouchée ou deux. Le vrai miséreux est celui qui ne se rabaisse pas à la mendicité". (Al-Boukhâri, Mouslim)

Dans une autre version des deux recueils authentifiés : "Le miséreux n'est pas celui qui fait le tour de la ville à mendier et que les gens font partir avec une ou deux bouchées, une ou deux dattes. Mais le miséreux est celui qui n'a rien pour répondre à ses besoins, mais qui cache si bien sa pauvreté que personne ne la remarque pour lui faire quelqu'aumône et qui ne va pas tendre la main aux gens".


265. Toujours selon lui, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui entretient par son travail la veuve et l'orphelin est comme le combattant au service d'Allâh". Je crois même qu'il a ajouté : "Comme celui qui passe toute sa nuit à prier et comme celui qui jeûne toute l'année sans rupture". (Al-Boukhâri, Mouslim)


266. Selon lui toujours, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Le pire des mangers est celui du festin dont on chasse ceux qui viennent en profiter et auquel on invite celui qui refuse d'y venir, celui qui ne répond pas à l'invitation à effectivement désobéi à Allâh et à Son Messager". (Mouslim)

Dans une autre version des deux recueils authentifiés et selon Abou Hourayra : "Le pire des mangers est celui du festin auquel on invite les riches à l'exception des pauvres".


267. Selon Anas (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui a entretenu deux filles jusqu'à leur puberté, nous sommes, moi et lui, quand il viendra au jour de la résurrection, comme ces deux" et il serra ses deux doigts. (Mouslim)


268. 'Aïcha (رضي الله عنها) a dit : "J'étais chez moi quand une femme entra mendier avec ses deux filles. Elle ne trouva chez moi qu'une seule datte que je lui donnai. Elle la partagea entre ses deux filles sans en manger elle-même. Puis elle se leva et partit. A ce moment entra le Prophète (صلى الله عليه و سلم). Je l'en informai et il dit : "Celui qu'Allâh a éprouvé par quelques unes de ces filles et qui les a bien traitées, elles seront pour lui un bouclier contre le feu de l'Enfer"". (Al-Boukhâri, Mouslim)


269. 'Aïcha (رضي الله عنها) a dit : "Une pauvre femme vint me trouver portant ses deux petites filles. Je lui servis à manger trois dattes. Elle en donna une à chacune d'elles et porta la troisième à sa bouche pour la manger. Mais ces filles lui demandèrent encore à manger et elle partagea la datte qu'elle voulait manger elle-même. Son agissement me plut. J'en parlai plus tard au Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) qui dit : "A cause de cette datte Allâh rendit obligatoire son entrée au Paradis, ou l'affranchit du feu de l'Enfer"". (Mouslim)


270. Selon Khouwaylid Al-Khouzà'i (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Seigneur Allâh! Je punis sévèrement celui qui transgresse le droit de l'orphelin et de la femme". (An-Nasâi avec une bonne chaîne)


271. Selon Mos'ab Ibn Sa'd Ibn Abi Waqqâs (رضي الله عنهما), Sa'd se jugea un jour supérieur aux autres. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dit alors : "Recevez-vous d'Allâh Son soutien et votre subsistance autrement que par égard à vos faibles?" (Al-Boukhâri)


272. Abou Darda (رضي الله عنه) a dit : J'ai entendu le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) : "Faites-moi plaisirs en faisant du bien à vos faibles car Allâh ne vous donne Son soutien et votre subsistance que par egard pour vos faibles". (Abou Dawud)



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