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 La piété filiale et la gentillesse avec les proches

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oum mohamed (rizou)

oum mohamed (rizou)


Nombre de messages : 1209
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MessageSujet: La piété filiale et la gentillesse avec les proches   La piété filiale et la gentillesse avec les proches EmptyJeu 5 Oct 2006 - 2:34

as salam 'alaykoum wa rahmatoullah wa barakatouh

La piété filiale et la gentillesse avec les proches

Allâh (تعالى) a dit : {Adorez Allâh et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le collègue et le voyageur, et les esclaves en votre possession} (4/36)

Allâh (تعالى) a dit : {Craignez Allâh au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang} (4/1)

Allâh (تعالى) a dit : {qui unissent ce qu'Allâh a commandé d'unir} (13/21)

Allâh (تعالى) a dit : {Et Nous avons enjoint à l'homme de bien traiter ses père et mère} (29/8)

Allâh (تعالى) a dit : {et ton Seigneur a décrété : "n'adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère : si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi; alors ne leur dis point : "Fi!" et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. et par miséricorde; abaisse pour eux l'aile de l'humilité; et dis : "Ô mon Seigneur, fais-leur; à tous deux; miséricorde comme ils m'ont élevé tout petit".} (17/23-24)

Allâh (تعالى) a dit : {Nous avons commandé à l'homme [la bienfaisance envers] ses père et mère; sa mère l'a porté [subissant pour lui] peine sur peine : son sevrage a lieu à deux ans." Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents.} (31/14)


312. 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (رضي الله عنه) a dit : "J'ai demandé au Prophète (صلى الله عليه و سلم) : "Quelle est l'œuvre la plus aimée d'Allâh exalté?"
Il dit : "La prière à son heure".Je dis : "Et puis?"
Il dit : "La piété filiale".
Je dis : "Et puis?"
Il dit : "Le combat au service d'Allâh". (Al-Boukhâri, Mouslim)


313. Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Un enfant ne peut s'acquitter de sa dette vis-à-vis de son géniteur à moins que, le trouvant esclave, il le rachète et l'affranchit". (Mouslim)


314. Selon lui encore, le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui croit en Allâh et au jour dernier, qu'il reçoive généreusement son hôte. Celui qui croit en Allâh et au jour dernier, qu'il soit gentil avec tous ses parents. Celui qui croit en Allâh et au jour dernier, qu'il dise une bonne chose ou qu'il se taise". (Al-Boukhâri, Mouslim)


315. Toujours selon lui, le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Allâh exalté a fait les créatures. Quand Il finit de les créer, les liens de la parenté se levèrent et dirent : "Nous voici debout devant Toi à la façon de celui qui se met sous Ta protection contre la rupture des liens de la parenté".Il dit : "Oui. Acceptez-vous que Je reste lié à celui qui vous respecte et que je rompe avec celui qui vous rompt?"Ils dirent : "Oui".
Il dit : "c'est un droit qui vous est désormais acquis".
Puis le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dit : "Lisez si vous voulez ces versets : {Mais qui sait si, une fois au pouvoir, vous n'allez pas semer la corruption sur terre et rompre les liens sacrés de la parenté? Ce sont ceux-là qu'Allâh a maudits. Il les a rendus sourds et a rendu leurs yeux aveugles} (47/22-23)". (Al-Boukhâri, Mouslim)


316. Selon lui encore, un homme vint chez le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) et lui dit : "Ô Messager d'Allâh! Quel est celui qui mérite le plus que je lui tienne compagnie?"
Il dit : "Ta mère".
Il dit : "Et qui encore?"
Il dit : "Ta mère".
Il dit : "Et qui encore?"
Il dit : "Ta mère".
Il dit : "Et qui encore?"
Il dit : "Ton père". (Al-Boukhâri, Mouslim)


317. Toujours selon lui, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Fi, le sot qui..., fi, le sot qui..., fi, le sot qui a rejoint dans leur vieillesse ses deux parents ou l'un d'eux et qui n'est pas entré au Paradis". (Al-Boukhâri, Mouslim)


318. Selon lui encore, un homme dit : "Ô Messager d'Allâh! J'ai des proches parents envers qui je respecte les liens de parenté et qui ne le font pas avec moi. Je leur fais du bien et ils me font du mal. Je les traite avec gentillesse et ils me traitent brutalement".
Il lui dit : "Si tu es vraiment tel que tu viens de dire, c'est comme si tu leur faisais avaler sans eau de la cendre brûlante. Tu ne cesseras pas de trouver en Allâh un soutien contre eux tant que tu te conduiras ainsi". (Mouslim)


319. Selon Anas (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui aimerait bien qu'on élargisse sa subsistance et qu'on retarde l'échéance de sa mort, qu'il se montre bon avec ses proches!". (Al-Boukhâri, Mouslim)


320. Selon lui encore, Abou Talha était parmi les Ansàrs le plus gros propriétaire de palmiers. Sa palmeraie qui lui était la plus chère s'appelait "Bayruhà". Elle faisait face à la mosquée et le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) y entrait souvent pour y boire une eau suave. Quand descendit ce verset : {Jamais vous n'atteindrez la bienfaisance jusqu'à ce que vous dépensiez de ce que vous aimez}. Abou Talha se leva et se dirigea vers le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم). Il lui dit : "Ô Messager d'Allâh! Allâh, béni par Lui-même et exalté, dit : {Jamais vous n'atteindrez la bienfaisance jusqu'à ce que vous dépensiez de ce que vous aimez}. Or, de tous mes biens, c'est Bayruhâ qui m'est la plus chère. C'est désormais une offrande à Allâh dont j'espère la récompense dans ce monde et dans l'autre auprès d'Allâh exalté. Place-la donc, ô Messager d'Allâh! dans l'endroit qu'Allâh te fait voir!"
Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) lui dit alors : "Bravo! Bravo! Voilà donc un placement gagnant! J'ai bien entendu ce que tu viens de dire et je suis d'avis que tu la partages entre tes proches parents".
Abou Talha dit : "C'est ce que je vais faire, ô Messager d'Allâh!" et il la repartit entre ses proches et ses cousins. (Al-Boukhâri, Mouslim)


321. Selon 'Abdoullâh Ibn 'Amr Ibn Al-'As (رضي الله عنه), un homme vint au Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) et lui dit : "Je te fais acte d'allégeance en m'engageant à l'exil (à Médine) et à la guerre sainte dans l'espoir d'un salaire d'Allâh exalté".
Il lui dit : "As-tu l'un de tes deux parents encore en vie?"
Il dit : "Oui, les deux même".
Il dit : "Retourne auprès de tes parents et tiens-leur bonne compagnie!" (Al-Boukhâri, Mouslim)


322. Selon lui encore (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui respecte les liens de la parenté n'est pas celui qui rend le bien par le bien mais c'est celui qui continue à respecter ces liens quand même ses proches les rompent". (Al-Boukhâri)


323. Selon 'Aïcha (رضي الله عنها), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Les liens de parenté s'accrochent au Trône d'Allâh en disant : "Celui qui nous respecte, que Allâh reste lié à lui! Et celui qui nous rompt, qu'Allâh rompe avec lui!"". (Al-Boukhâri, Mouslim)
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oum mohamed (rizou)

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MessageSujet: Re: La piété filiale et la gentillesse avec les proches   La piété filiale et la gentillesse avec les proches EmptyJeu 5 Oct 2006 - 2:35

as salam 'alaykoum wa rahmatoullah wa barakatouh

324. On rapporte au sujet de la mère des croyants, Maymouna Bint Al-Hâreth (رضي الله عنها), qu'elle affranchit une fois une esclave sans en demander la permission au Prophète (صلى الله عليه و سلم). Quand vint son jour où il se consacrait à elle, elle lui dit : "As-tu remarqué, ô Messager d'Allâh! que j'ai affranchi mon esclave?"
Il dit : "est-ce que tu l'as vraiment fait?"
Elle dit : "Oui".
Il dit : "Si tu l'avais donnée à tes oncles maternels ton salaire en aurait été plus grand". (Al-Boukhâri, Mouslim)


325. Asma (رضي الله عنها), fille de Abou Bakr, le très véridique (رضي الله عنه) a dit : "Du temps du Messager d'Allâh, (صلى الله عليه و سلم), ma mère vint me rendre visite alors qu'elle était encore idolâtre. J'ai été prendre conseil à son sujet auprès du Messager d'Allâh.
Je lui dis : "Ma mère est venue me demander quelque chose. Dois-je lui faire du bien?"
Il dit : "Oui, sois bonne avec ta mère!". (Al-Boukhâri, Mouslim)


326. Selon Zaynab Ath-thaqafîa (رضي الله عنها), la femme de 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Ô femmes! Faites l'aumône même en prélevant de vos bijoux!"Elle dit : "Je retournai auprès de 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd je lui dis : "Tu es un homme peu riche et le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) nous a ordonné de faire l'aumône. Va lui demander si mon aumône reste valable si je te la donne à toi et à tes enfants sinon je la donne à d'autres que vous".
'Abdoullâh dit : "Va plutôt toi-même le lui demander!"
Je partis donc et voilà qu'une femme des Ansàrs était devant la porte du Messager d'Allâh venant lui poser la même question que moi. Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) nous étant couvert par le respect que nous lui devions, ce fut Bilâl qui sortit à notre rencontre.
Nous lui dîmes : "Va dire au Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) que deux femmes sont à sa porte et lui demandent si leurs aumônes sont valables si elles les donnent à leurs maris et à des orphelins a leur charge. Ne lui dis pas qui nous sommes". Bilâl entra auprès du Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) et lui posa la question. Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) lui dit : "Et qui sont-elles?"
Il dit : "Une femme des Ansàrs et Zaynab".
Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dit : "Laquelle des Zaynab?"Il dit : "La femme de 'Abdoullâh".
Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dit : "Elles ont un double salaire : le salaire de la parenté et celui de l'aumône". (Al-Boukhâri, Mouslim)


327. Selon Abou Soufyàn Ibn Harb (رضي الله عنه), dans son long récit au sujet de l'histoire de Héraclès, Celui-ci a dit à Abou Soufyàn : "Qu'est-ce qu'il vous ordonne de faire?".Je dis : "Il dit : "Adorez Allâh tout seul et ne lui associez rien. Abandonnez ce que disent vos pères (comme fausses croyances)". Il nous ordonne de pratiquer la prière et nous recommande la sincérité, la fuite de tout péché et de toute action vilaine ainsi que le respect des liens de la parenté". (Al-Boukhâri, Mouslim)


328. Selon Abou Dharr (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Vous conquerrez une terre où l'on parle des fractions du dinar et du dirham (les carats)."

Dans une autre version : "Vous conquerrez l'Egypte et c'est une terre où l'on parle de carats. Recommandez-vous la bienveillance à l'égard de ses habitants".

Dans une autre version : "Quand vous l'aurez conquise, soyez bons avec ses habitants car ils ont sur vous les droits de protégés et les droits de la parenté" - ou il a dit : "Les droits de protégés et les droits de parents par alliance". (Mouslim)


329. Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), quand fut révélé ce verset : {Mets en garde tes parents les plus proches} (26/214), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) invita chez lui les membres de la tribu Qoreysh. Il s'adressa à la tribu dans son ensemble et à chacun de ses clans en particulier. Il dit : "Ô fils de 'Abd Shams! Ô fils de Ka'b Ibn Lou'ay! Sauvez vos propres personnes du Feu! Ô fils de Mourra Ibn Ka'b Sauvez vos propres personnes du Feu! Ô fils de 'Abd Manâf! Sauvez vos propres personnes du Feu! Ô fils de Hashem! Sauvez vos propres personnes du feu! Ô fils de 'Abd Al-Mottaleb! Sauvez vos propres personnes du Feu! Ô Fâtima! Sauve ta propre personne du Feu car je ne possède pour vous aucune parade contre Allâh si ce n'est les droits de la parenté que j'honorerai d'ailleurs comme il se doit". (Mouslim)


330. 'Amr Ibn Al-'As (رضي الله عنه) a dit : "J'ai entendu le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) proclamer à voix haute et publiquement : "Les hommes des Bani Untel ne sont pas mes soutiens. Mes seuls soutiens sont Allâh et les vertueux parmi les croyants. Ils me sont cependant attachés par des liens de parenté que j'honore comme il se doit". (Al-Boukhâri, Mouslim, mais ce texte est d'Al-Boukhâri)


331. Selon Abou Ayoub Al-Ansàri (رضي الله عنه), un homme dit : "Ô Messager d'Allâh! Informe-moi d'une œuvre qui me fasse entrer au Paradis et qui m'éloigne de l'Enfer".
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) lui dit : "Tu adores Allâh sans rien Lui associer. Tu pratiques correctement la prière. Tu t'acquittes de l'aumône légale et tu fais du bien avec tes proches". (Al-Boukhâri, Mouslim)


332. Selon Ibn 'Amir (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Quand l'un de vous rompt son jeûne qu'il le rompe avec une datte car il y a là une bénédiction. S'il ne trouve pas de datte que ce soit avec l'eau car elle lave toutes les impuretés".
Il dit encore : "L'aumône faite au pauvre est une simple aumône et, au proche, elle en compte deux : une aumône et un respect des liens de parenté". (At-Tirmidhi)


333. Ibn 'Omar (رضي الله عنهما) a dit : "J'avais une femme que j'aimais et que (mon père) 'Omar détestait. Il me dit : "Répudie-la!" et je refusai. 'Omar (رضي الله عنه) alla trouver le Prophète (صلى الله عليه و سلم) et lui en parla.
Le Prophète me dit alors : "Répudie-la!". (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi qui dit bon-authentique)


334. Selon Abou Dardà (رضي الله عنه), un homme vint lui dire : "J'ai une femme et ma mère m'ordonne de la répudier".
Il dit : "J'ai entendu le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dire : "Le géniteur est la meilleure porte du Paradis. Si tu veux, perds cette porte ou garde-la". (At-Tirmidhi qui dit bon-authentique)


335. Selon Al-Barà Ibn 'Âzeb (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "La tante maternelle est comme la mère". (At-Tirmidhi)

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