L'enseignement à l'université Islamique de Médine... Avec l'aide d'Allah, élevé soit-Il, puis des efforts continus, de bons ouvrages du cheikh ont vu le jour dans les domaines du Hadith, du Fiqh, de la 'Aquida et autres qui ont montré aux savants ce qu'Allah lui avait donné comme compréhension authentique, grande science, grande compréhension du Hadith, de ses sciences, de ses narrateurs, ainsi qu'un chemin scientifique qui fait du Livre et de la Sounnah le juge et la balance dans tous les domaines, et tout ceci avec la compréhension des pieux prédécesseurs et leur voie dans l'apprentissage et du d'écoulement des règles et des lois.
C'est cette voie qu'entreprirent beaucoup de grands savants surtout le cheikh al Islam ibn Taymiya et ses élèves, et ceux qui les ont suivis.
Tout ceci rendit le cheikh célèbre, les savants retournaient à lui, les responsables des écoles de science reconnaissaient son degré. Ce qui poussa les responsables de l'université islamique (de Médine) lors de sa fondation, et à leur tête le cheikh et grand savant Mouhammad ibn Ibrahim Âl cheikh -qu'Allah lui fasse miséricorde- le président de l'université islamique à l'époque et le grand Moufti du Royaume d'Arabie Saoudite, de choisir le cheikh al Albany pour le poste de professeur du Hadith, de ses sciences et de sa compréhension à l'université. Le cheikh y resta trois ans, de l'année 1381h jusqu'à la fin de l'année 1383h, en enseignant le Hadith et ses sciences, et pendant cette période il était un bon exemple à suivre dans l'effort, la sincérité et la modestie. Ceci se voyait très bien dans ses assises avec les étudiants pendant les inter-classes et dans les voyages organisés par l'université. Et à cette époque, il était membre du Conseil de l'université.
Le retour du cheikh à Damas... Le cheikh est retourné à Damas avec encore une plus grande volonté, et il rejoignit sa pièce qui lui était réservée dans la librairie Adhahirya, et il se remit à étudier et écrire, et il consacra tout son temps à cela. Il délaissa sa boutique (pour réparer les montres) à un de ses frères, puis à son fils après la mort de son frère -qu'Allah lui fasse miséricorde-. Son temps entièrement réservé à l'étude et l'écriture lui permit de présenter au monde islamique encore plus d'ouvrages utiles et de bonnes vérifications qu'on citera dans cette biographie.
Les liens avec les savants, leur étonnement et leurs éloges à son encontre...Le cheikh al Albany rencontra beaucoup de savants et d'étudiants en science, et il leur apprenait des choses comme eux lui en apprenaient. Et parmi les savants qu'il a rencontrés, il y a :
Le cheikh Mouhammad Hamid al Faqi président de Jama'at Ansar as Sounah al Mouhammadya en Egypte -qu'Allah lui fasse miséricorde-
Le grand savant Ahmad Chakir -qu'Allah lui fasse miséricorde-.
Il y a eu entre eux et lui des recherches et des discussions bénéfiques dans la science.
Le cheikh 'Abdour-Razzaq Hamza -qu'Allah lui fasse miséricorde-.
Le docteur et grand savant Mouhammad Taqyouddine Al Hilaly -qu'Allah lui fasse miséricorde-
Le grand savant et cheikh al Hafidh Mouhammad al Joundalawy -qu'Allah lui fasse miséricorde- durant la période où il enseignait à l'université islamique de Médine.
Le grand savant et cheikh Mouhammad Raghib Attabbakh -qu'Allah lui fasse miséricorde- l'historien de Halab voulu rencontrer le cheikh al Albany, et cela s'est fait par l'intermédiaire du professeur Mouhammad Moubarak -qu'Allah lui fasse miséricorde-. A cette époque, le cheikh al Albany était encore tout jeune, mais le cheikh at-Tabbakh était surpris de ce qu'il entendait sur lui au sujet de sa grande volonté dans le prêche au Livre et à la Sounnah, et son étude des sciences du Hadith. Et il lui donna la permission de rapporter d'après lui ses chaînes de narration et il lui donna son livre : Al anwar al jalya fi moukhtaçar al athbat al halabya.
Et en ce qui concerne ses relations avec son excellence le cheikh 'Abdoul 'Aziz ibn 'Abdillah ibn Baz-qu'Allah lui fasse miséricorde-, le président de la direction des recherches scientifiques de l'Ifta et du prêche en Arabie Saoudite, il y avait de très bonnes liaisons entre eux, et ils ont eu des assises et des discussions bénéfiques dans la science lors de leurs rencontres et lorsqu'ils s'écrivaient.
Le cheikh 'Abdous-Samad Charafoud-dine un des savants de l'Inde et qui publia après vérification le premier volume de As-Sounanoul Koubra de an-Nassaï et Touhfatoul Achraf de al Mazi. Ils s'écrivaient beaucoup dans le domaine de la science, et une fois il lui écrivit :
« Il est parvenu au Cheikh 'Oubeidoullah arRouhmani le président de l'université as-Salafya à Banars (en Inde) une question, provenant de Daroul Ifta à Ryad en Arabie Saoudite, sur un Hadith dont le texte est étrange et dont le sens est étonnant, et qui a un lien proche de notre époque. Et il y a eu unanimité des savants réunis ici pour revenir au plus grand savant de cette époque sur les Hadiths prophétiques qui est le cheikh al Albany »
Beaucoup de savants lui ont écrit et lui ont fait savoir qu'il les impressionnait et qu'ils l'aimaient, qu'ils avaient envie de le rencontrer, surtout les savants d'Inde et du Pakistan.
Le grand savant 'Oubeidoullah ar-Rouhmany l'auteur de: Mirqat al mafatih Charh Michkat al Maçabih.
Le cheikh Mouhammad az-Zamzamy au Maroc qu’il a rencontré et avec qui il y eut des recherches et des discussions dans la science chez lui à Tanger. Et bien d'autres…
Beaucoup d'étudiants retournaient à lui, et ceci même encore, durant leurs études et leurs hautes spécialisations pour les diplômes du "Doctorat" et du "Magistère" dans les sciences islamiques. Ils allaient à sa rencontre, l'écoutaient, lui écrivaient et profitaient de lui dans les sciences du Hadith et autres.
Parmi eux, il y a le docteur Amine al Miçri -qu'Allah lui fasse miséricorde-, le président du département des études islamiques à l'université islamique de Médine. Et il disait clairement que le cheikh al Albany méritait plus son poste que lui et qu'il en était plus en droit. Il se considérait comme un de ses élèves, et il encourageait les étudiants à profiter de sa présence lorsqu'ils visitaient Médine.
Ce même témoignage lui fut donné par le docteur Soubhi As-Salih, ancien professeur du Hadith et de ses sciences à l'université de Damas et à l'université libanaise aujourd'hui.
Ainsi que le docteur Ahmad Al 'Assal, président du département de la culture et des études islamiques à l'université de Ryad.
Le cheikh Mouhammad Taïb Oukij Al Yousnari, professeur de l'exégèse, du Hadith et du Fiqh à la faculté religieuse de l'université d'Ankara en Turquie et à l'institut islamique supérieur à Konya, lui envoya beaucoup de lettres où il y montre son étonnement pour le cheikh al Albany et où il pose certaines questions concernant la science. Parmi lesquelles, il y a cette lettre datée du 7 Cha'bane 1389h où il dit :
« Son excellence, le grand savant et chercheur, le professeur respecté abou 'Abdir-Rahmane Mouhammad Naciroud-dine al Albany (Qu'Allah le protège de tout mal et qu'il rende ses connaissances bénéfiques pour nous), mon cher professeur respecté... Je vous félicite pour votre grande réussite dans le domaine de la science, qu'Allah augmente dans le monde islamique le nombre de gens comme vous. Et en réalité, j'aurai voulu avoir tous vos livres, c'est pour cela que je vous demanderai d'en aviser vos éditeurs pour qu'ils me les envoient à mon adresse et je vous en remercie d'avance »
Aussi le docteur 'Abdoul-'Ali 'Abdoul-Hamid Al A'dhamy, le professeur à la faculté des études islamiques à l'université de Beirou au Nigéria, qui lui fit de très bons éloges.
Le professeur Ahmad Madh-har Al 'Adhama, président de l'association at-Tamaddou al Islami à Damas, qui fut impressionné de sa science et qui lui permis d'écrire dans sa revue beaucoup d'articles sans faire attention aux dires de beaucoup d'opposants. Il écrit sur lui: « Damas connut son plus grand Mouhaddith, le grand savant Badroud-dine al Housseiny ; et lorsqu'il mourût, la ville n'avait plus d'imam dans les sciences du Hadith vers qui les gens retourneraient, si ce n’est un jeune Arna-outy[1] qui a grandit dans la science et la piété, qui est le professeur Mouhammad Naciroud-dine (al Albany) connu parmi les jeunes pour son travail dans le Hadith et ses sciences, qui a réunit les jeunes autour de lui et fut remarqué. Il a pu avoir des élèves qui apprennent de lui du fait de sa langue arabe claire, de la douceur de ses paroles et ses bonnes discussions. »
Aussi le grand savant Mouhammad 'Ata-oullah Hanif, auteur de At-Ta'liqat As-Salafya 'ala Sounane an-Nassa-i qui lui fit des éloges. Et aussi beaucoup d'autres savants et personnalités…
Ses efforts dans la science, ses fonctions et ses voyages... Nous avons vu que le cheikh a étudié chez son père certaines sciences comme la grammaire, des livres de Fiqh Hanafi comme Moukhtaçar Al Qaddoury, et il apprit de lui le Coran entièrement avec Tajwid d'après la version de Hafs. Il étudia chez le cheikh Sa'id al Bourhany le livre Maraqi Alfalah dans le Fiqh Hanafi, le livre Choudhour adh-Dhahab dans la grammaire, et certains livres contemporains dans l'éloquence. Il assistait aux assemblées du grand Savant le cheikh Mouhammad Bahjat al Baitar -qu'Allah lui fasse miséricorde-avec des professeurs de al Majma' al 'Ilmi à Damas parmi lesquels 'Izzoud-dine at-Tannoukhy -qu'Allah lui fasse miséricorde-, ils lisaient le livre Al Hamassa de abou Tamam.
La faculté des études religieuses de Damas le choisit pour qu'il vérifie qui a rapporté les Hadiths dans le domaine du commerce, concernant l'encyclopédie du Fiqh islamique que l'université voulait publier (en 1955).
Il fut choisit comme Membre dans le bureau du Hadith, qui fut créé à l'époque de l'union entre l'Egypte et la Syrie, pour relire et superviser la publication des livres de la Sounnah.
L'université as-Salafya de Banars en Inde lui demanda de venir en Inde pour être le Cheikh du Hadith et il s'excusa de son refus car il était difficile pour lui d'emmener toute sa famille à cause de la guerre qui opposait l'Inde au Pakistan à cette époque.
Le ministre de l'éducation saoudien Hassan ibn 'Abdillah Âl Cheikh lui demanda en 1388h d'être le Superviseur de la faculté des hautes études islamiques à l'université de la Mecque.
Il fut choisit Membre du haut conseil de l'université islamique de Médine de l'année 1395h à l'année 1398h.
Il donna une conférence importante en Espagne, suite à l'invitation de l'union des étudiants musulmans en Espagne, et qui fut publiée plus tard avec pour titre : Al Hadith Houjja binafsih fil 'Aqa-id wal Ahkam (Le Hadith est un argument en lui-même (à part entière) dans les croyances et les règles). Il visita l'émirat du Qatar et y donna une conférence avec pour titre : Manzilatou as-Sounnah fil Islam (la place de la Sounnah dans l'Islam). Il fut envoyé par la direction des recherches scientifiques, de l'Ifta et du prêche (Ryad - Arabie Saoudite) en Egypte, au Maroc et en Grande-Bretagne pour prêcher au Monothéisme et à la vraie voie islamique. Il fut invité à beaucoup de congrès. Il participa à certains et s'excusa à la plupart de ne pouvoir y participer à cause du manque de temps, vu le nombre de ses travaux dans la science. Il visita certains pays européens, il y rencontra les minorités musulmanes ainsi que les étudiants musulmans, et il y donna des cours importants.
Les ouvrages et les travaux scientifiques... Le cheikh a laissé beaucoup de livres écrits par lui-même et des travaux scientifiques sur d'anciens ouvrages, dont certains ont été traduits dans d'autres langues.
[Ici l'auteur 'Acim al Qar-youty en cita 114 et j'invite les frères et les sœurs à retourner au texte arabe pour voir les titres. Quant à son élève cheikh ‘Ali Hassan al Halaby, il en cite 218 dans son livre Ma’a cheikhina Naçir as-Sounnah wad-Dine.] (Le traducteur)
D’après une biographie rédigée par aboul Achbal 'Acim ibn 'Abdillah al Qar-youty,
Professeur à l'université islamique de Médine, le 10 Cha'bane 1405h.
Traduit en français par : Abou 'Abdir-Rahmane 'Abdoullah Attantany
[1] Habitant de la région comprenant l’Albani et le Kosovo.