An Nisa
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  PortailPortail  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 

 Les Khawarij ou la ruse du diable

Aller en bas 
AuteurMessage
Aliya Oum Taymiya
Administratrice
Aliya Oum Taymiya


Nombre de messages : 7452
Age : 40
Localisation : Sur la Terre d'Allah ta'ala
Date d'inscription : 24/06/2006

Les Khawarij ou la ruse du diable Empty
MessageSujet: Les Khawarij ou la ruse du diable   Les Khawarij ou la ruse du diable EmptyJeu 28 Déc 2006 - 19:22

Les Khawarij ou la ruse du diable 70681


Les Khawarij ou la ruse du diable

Extrait de "Talbis Iblis" de l'Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzi, traduit par Al Futuhat pour Assabyle.coM


Le premier et le plus mauvais des Khawarij était Thul-Khuwaisarah. Le Sahabi Abu Sa'id al-Khoudri a dit : " 'Ali Ibn Abi Talib envoya du Yémen (il y était gouverneur) de l'or enveloppé dans du cuir teint au Messager d'Allah , qui l'a partagé entre quatre personnes : Zaid al-Khail, Al-Aqra Ibn Habis, 'Uyainah Ibn Hisn et 'Alqamah Ibn Ulathah. Une personne parmi les compagnons a fait remarquer qu'elle était plus en droit de recevoir cette richesse que ces personnes (il était gouverneur du Najd). Quand cette remarque parvint au Prophète il dit : "Ne me faites-vous pas confiance à qui Celui au-dessus des cieux a fait confiance ? La révélation vient à moi des cieux matin et soir". Alors un homme avec les yeux enfoncés, les pommettes hautes et élevées, un front saillant, la barbe épaisse et le crâne rasé se redressa et dit "Muhammad! Soit Juste !". Le Prophète s'est tourné vers lui et a répondu : "Malheur à toi. Ne suis je pas l'homme le plus Juste" ? (sous entendu: si lui n'était pas juste, qui le serait?), L'homme s'en alla alors et Khalid Ibn al-Walid se précipita et dit : "Ô Messager d'Allah, puis-je lui trancher la tête?" Mais le Prophète dit : "Peut-être observe-t-il la prière" Khalid dit alors : "Peut-être est-ce un homme qui observe les prières et dit avec sa langue ce qui n'est pas dans son coeur". Le Prophète répondit : "Je n'a pas été ordonné de percer le coeur des gens ou de fendre leurs ventres". Alors il jeta un coup d'oeil sur l'homme qui s'en allait et dit : "Il surgira de la progéniture de cet homme un peuple qui récitera le Coran, mais qui n'ira pas au delà de leurs gorges; ils traverseront la religion comme une flèche traverse sa cible". (rapporté par Boukhari et Mouslim)

Cet homme s'appelait Thul-Khuwaisarah at-Tamimi et il est considéré le premier Khariji à surgir dans l'Islam. La racine de son mal est qu'il a préféré sa propre opinion à celle du Prophète . S'il avait attendu pour entendre ce que le Prophète avait à dire, il se serait rendu compte qu'aucune opinion ne peut avoir la priorité sur celle du Messager d'Allah . Et, c'est la tribu de cet individu qui plus tard a levé les armes contre le Calife 'Ali Ibn Abi Talib (Durant le règne du Calife Abu Bakr 632-634, la tribu de Tamim s'est rassemblé derrière la fausse prophétesse Sajah, qui a surgi parmi eux et a alors joint ses forces avec le faux prophète Musailamah et se sont rebellés contre l'Islam).

Plus tard, quand la lutte entre Mu'awiyah et 'Ali s'est dessinée, les partisans de Mu'awiyah ont levés des copies du Coran au bout de leurs lances et ont invité les partisans de 'Ali à l'arbitrage basé sur lui (le Coran) . Ils ont suggéré qu'un homme représentant chaque coté se rencontrent et en viennent à une solution basée sur le Coran. Les deux côtés ont accepté de négocier et les partisans de Mu'awiyah ont envoyé 'Amr Ibn al 'Aas pour les représenter. Quand les partisans de 'Ali ont choisi Abou Moussa pour les représenter, 'Ali a exprimé qu'il ne le pensait pas approprié et a proposé Ibn 'Abbas à la place. Cependant, ses partisans ont dit qu'ils ne voulaient personne qui soit de la parenté de 'Ali , et ils ont envoyé Abu Moussa Al Ash'ari (qui était resté à distance de la lutte entre 'Ali et Mu'awiyah et avait conseillé les gens ne pas combattre d'après al-Bidayah, vol.7, p.2, T1).

L'arbitrage a été plus tard retardé jusqu'au mois de Ramadan. Pendant cette période, la validité même des hommes décidant quelque chose se trouvant dans la juridiction d'Allah, a été remis en cause par un des partisans de 'Ali du nom de 'Urwah Ibn Uthainah qui a dit : "Le jugement appartient seulement à Allah". Quand 'Ali a détourné son armée de la plaine de Siffin et est entré dans Koufah, environ douze milliers de ses partisans ne sont pas entrés dans la ville avec lui. Au lieu de cela, ils ont campé dans la ville de Haroura (village près de Koufah en Irak) et ont élevé leurs voix à l'unisson récitant le slogan : "le jugement appartient seulement à Allah!"

Cet incident marque l'apparition des Khawarij comme mouvement sectaire. Ils ont plus tard nommé Shu'aib Ibn Rib'i at-Tamimi comme leur Amir pour la bataille, et 'Abdullah 'Ibn al-Kawwa al-Yashkari comme leur Imam pour la prière. Ces Khawarij étaient au début très pieux et méticuleux au sujet de l'exécution des divers actes du culte. Cependant, leur croyance qu'ils étaient plus bien savants que le compagnon du Prophète , 'Ali Ibn Abi Talib , est devenue la base d'une terrible maladie qui les a affligés et les a menés vers l'égarement.

'Abdullah Ibn ' Abbas a dit : "Quand les Khawarij ont été brisé, environ six mille d'eux se sont réunis autour d'un homme et se sont mis d'accord sur la révolte contre 'Ali Ibn Abi Talib . Pendant les périodes de leurs réunions, un certain nombre de personnes sont venues à 'Ali et l'ont informé que le groupe complotait contre lui. Cependant, 'Ali a demandé à ses partisans de ne pas attaqué ces gens jusqu'à ce qu'ils l'aient attaqué ce qu'ils feraient sûrement. Un jour, je vins chez 'Ali avant la prière de midi (Salate az-zhuhr) et lui ai dit : "Ô Amir al-Mu'minin, puisse la prière vous apaiser – permettez-moi de rendre visite aux rebelles et de leur parler". D'abord 'Ali a répondu qu'il craignait pour ma personne mais il finit par me permettre d'y d'aller quand je l'ai assuré que j'étais connu parmi eux comme une personne de bon caractère qui ne blesserait personne. Je suis alors allé mettre mes meilleurs vêtements de tissu de Yéménite et mes sandales et suis allé les voir à midi.
Quand je suis entré dans leur camp, j'ai trouvé un peuple dont la dévotion dans la prière est semblable à ce que je n'avais jamais vu. Leurs fronts étaient marqués suite aux prosternations continues et prolongées, et leurs paumes étaient calleuses comme les genoux des chameaux. Leurs vêtements étaient lavés et leurs visages marqués par une nuit passée sans dormir. Quand je les ai salués, ils ont répondu : "Bienvenue Ibn 'Abbas, qu'est-ce qui vous ramène ici" ? J'ai répondu : "Je suis venu de la part des Muhajirs, des Ansars et du gendre du Prophète parmi qui le Coran a été révélé. Ils savent son interprétation mieux que vous" . Certains d'entre eux ont refusé de discuter avec moi parce que j'étais un Coraishite disant qu'Allah a dit : Ce sont plutôt des gens chicaniers[Sourate Az-Zoukhrouf 43:58]. Cependant, deux ou trois d'entre eux ont suggéré que je parle avec eux, alors j'ai dis : "Dites-moi ce que vous avez contre le gendre du Messager d'Allah , les Muhajirines, et les 'Ansars, parmi qui le Coran a été révélé ? Il n'y a pas un seul d'entre eux parmi vous qui connaissent l'interprétation du Coran mieux que eux". Ils ont répondu qu'ils avaient trois raisons pour lesquelles ils étaient contre 'Ali . Quand je leur ai demandé quelles étaient-elles, ils ont dit : "la première est qu'Ali a pris des hommes pour juges dans les affaires d'Allah alors qu'Allah a dit : Le jugement appartient seulement à Allah [Sourate Al-'An'âm 6:57]. Ainsi quelle valeur ont des hommes et leurs décisions après la déclaration d'Allah?"

J'ai dit : "Ceci est un point et quoi d'autre encore?" Ils ont répondu : "Quant au deuxième point, c'est qu'il a combattu et tué ses ennemis, pourtant il n'a pris ni captives ni butin de guerre. Si c'était parce que l'ennemi étaient des croyants, pourquoi nous était il permis de les combattrent et de les tuer pour ne pas faire de captifs?" (Ar. Sabi, p1.Sabaya: les prisonniers de guerre peuvent être faits esclaves mais les deux, 'Ali et Mu'awiyah ont interdit de prendre des captifs parce l'Islam interdit l'asservissement des musulmans). J'ai dit : "Et quel est le troisième point?". Ils ont répondu : "Il s'est retiré le titre d'Amir al-Muminin (chef des croyants)". S'il n'est pas Amir al Muminin alors sûrement il doit être Amir al- Kafirine (Pendant l'arbitrage entre 'Ali et Mu'awiyah, Amr Ibn al-'Aas demanda au scribe de ne pas écrire le titre "Amir al-Muminin " après le nom de 'Ali disant qu'il n'était pas leur Amir. Un des partisans d'Ali, al-Ahnaf, a insisté sur le fait que le titre soit écrit, mais 'Ali a demandé au scribe de l'effacer). Je leur ai demandé s'ils avaient autre chose à rajouter en plus de ces points, et ils répondirent que c'était suffisant. Je leur ai alors dit : "Quant à votre point au sujet du jugement des hommes dans l'affaire d'Allah, je vais vous réciter quelque chose du livre d'Allah qui réfutera votre avis. Mais si je le fais, vous rétracterez-vous sur votre position?" .

Quand ils ont répondu qu'ils le feraient, j'ai dit : "En vérité, Allah a relégué aux hommes un domaine de Son jugement dont la valeur n'excède pas quatre dirhams, le prix d'un lapin, dans ce verset : O les croyants! Ne tuez pas de gibier pendant que vous êtes en état d'Ihram. Quiconque parmi vous en tue délibérément, qu'il compense alors, soit par quelque bête de troupeau, semblable à ce qu'il a tué, d'après le jugement de deux personnes intègres parmi vous,… [Sourate Al-Mâ'ida 5:95]. De même, il a relégué aux hommes un domaine de Son jugement au sujet d'une femme et de son mari dans ce verset : Si vous craignez le désaccord entre les deux [époux], envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle. Si les deux veulent la réconciliation, Allah rétablira l'entente entre eux. Allah est certes, Omniscient et Parfaitement Connaisseur.[Sourate An-Nisâ' 4:35]


[color=blue]"Je vous implore, par Allah! Le jugement de l'homme pour réconcilier ce qui est entre eux-mêmes, et pour empêcher le versement du sang est-il plus excellent que le jugement de l'homme pour un lapin ou d'une femme (obligations et droits de famille) ou pas ? Lequel des deux est le plus important?" Quand ils ont répondu que l'arbitrage l'était, je leur ai demandé s'ils rétracteraient leur objection à l'accord d'Ali pour l'arbitrage et ils acceptèrent.

J'ai dit : "Quant à votre point au sujet d'Ali combattant sans prendre de captifs ou de butin de guerre, il signifie que vous auriez pris votre mère, 'Aïshah comme captive (Elle a été capturée pendant la bataille du chameau et envoyée chez elle à Médine avec son frère, Muhammad Ibn Abi Bakr comme escorte, avec ceux qui combattirent de son côté). Par Allah, si vous dites qu'elle n'est pas votre mère, vous avez quitté l'Islam et, par Allah, si vous dites que vous auriez fait d'elle une captive et rendu permis ce qui est permis dans le cas des autres (c.-à-d. rapport sexuel), vous avez quitté l'Islam. Vous êtes coincé entre deux graves erreurs pour Allah, qui a dit: Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux-mêmes ; et ses épouses sont leurs mères[Sourate Al-'Ahzâb 33:6]

Je leur ai alors demandé s'ils rétracteraient leur objection au refus de Ali de prendre ses adversaires musulmans défaits comme des captifs et eux ils ont convenu.

Alors j'ai dis: "Quant à votre point au sujet du retrait de son titre "Amir al-Mu'minin ", je vous donnerai un exemple semblable au sujet de quelqu'un avec de qui vous êtes satisfait. Le jour de Hudaybiyah, le Prophète a fait un traité avec les païens représentés par Abu Sufyaan ibn Harb et Suhail Ibn 'Amr. Il a demandé à 'Ali de le mettre par écrit pour eux, ainsi 'Ali a écrit: "Ce sont les accords de paix, convenues par Muhammad, Messager d'Allah." Cependant, les païens ont objecté et ont dit : "Par Allah, nous ne te reconnaissons pas en tant que Messager d'Allah, car s'il en était ainsi, nous ne t'aurions pas combattu." Le Prophète a alors dit : "Ô Allah, tu sais que je suis un Messager d'Allah. Efface le, Ô 'Ali, et écrit: "ce sont les accords de paix convenues par Muhammad 'Ibn 'Abdallah". Par Allah, sûrement le messager d'Allah est meilleur que 'Ali, et il a effacé le titre ! Près de deux mille des Khawarij ont rétracté leurs positions et ont rejoint les forces de 'Ali tandis que le reste d'eux se révoltèrent et furent tué."
Revenir en haut Aller en bas
https://annisa.superforum.fr
Aliya Oum Taymiya
Administratrice
Aliya Oum Taymiya


Nombre de messages : 7452
Age : 40
Localisation : Sur la Terre d'Allah ta'ala
Date d'inscription : 24/06/2006

Les Khawarij ou la ruse du diable Empty
MessageSujet: Re: Les Khawarij ou la ruse du diable   Les Khawarij ou la ruse du diable EmptyJeu 28 Déc 2006 - 19:22

Le Sahabi, Jundub al-Azdi , a dit : "Quand nous avons marché avec 'Ali Ibn Abi Talib contre les Khawarij et avons atteint leur campement, à notre surprise nous avons entendu un fort bourdonnement (comme le bourdonnement des abeilles) produit par leurs récitations du Coran. Il a également été relaté que lorsque 'Ali fut d'accord pour l'arbitrage, deux Kharijites des noms de Zar'ah Ibn al-Burj at-Ta'i et Hurqoos 'Ibn Zubair as-Sa'dee, sont venu lui rendre visite et lui dirent : "le jugement appartient seulement à Allah" 'Ali a répondu : "Le jugement appartient seulement à Allah". Alors Hurqous lui a dit : "Repent toi pour ton péché et rétracte ta décision d'accepter l'arbitrage humain. Mène-nous en avant au combat contre nos ennemis jusqu'à ce que nous rencontrions notre Seigneur. Si tu ne renonces pas à l'arbitrage humain dans la juridiction du livre d'Allah, je te combattrai sûrement pour l'agrément d'Allah". Les Kharijites s'étaient rassemblés dans la propriété 'Abdullah Ibn Wahb ar-Raasi, qui s'est adressé à eux après avoir remercier et fait l'éloge d'Allah, disant : "Il est inconcevable pour un peuple qui croient au Tout Miséricordieux et se lient au jugement du Coran, que cette vie, dont l'amour produit seulement la détresse, soit jugé plus cher que le commandement du bien, l'interdiction du mal, et parlant la vérité; joignez-nous dans la rébellion."

'Ali Ibn Abi Talib leur a écrit: "Certes, ces deux hommes que nous avons acceptés en tant que juges ont contredit (en se trompant) le livre d'Allah et ont suivi leurs passions tandis que nous tenons notre position originale". Ils lui ont de nouveau écrit : "Certes, vous n'êtes pas fâché dans l'intérêt de votre Seigneur mais seulement pour vos propres opinions. Cependant, si vous témoignez de votre propre incrédulité et cherchez la repentance, nous reconsidérerons le désaccord entre nous, autrement nous nous opposerons à vous sans distinction. Paix (was-Salam)[/color]

Les Kharijites ont croisé par hasard 'Abdullah Ibn Khabbab pendant leur marche et lui ont demandé s' il avait entendu un propos quelconque de son père du Prophète qu'il pourrait leur rapporter. Il leur a répondu qu'il a avait cela et dit : "J'ai entendu mon père rapporter du Messager d'Allah qu'il a mentionné une période de dissension où celui qui reste assis est meilleur que celui qui se tient debout, que celui qui se tient debout est un meilleur que celui qui marche et celui qui marche est meilleur que celui qui court. Et il dit : "Si vous êtes vivant à ce moment-là, soyez un serviteur d'Allah qui est assassiné (plutôt que ceux qui tuent)". Ils lui ont alors demandé s'il avait vraiment entendu son père rapporter cela du Messager d'Allah et quand il leur a répondu par l'affirmative, ils l'ont emmené au bord d'un fleuve et lui ont tranché la tête. Son sang a jaillit comme un jet dans le fleuve comme le lacet d'une sandale. Ensuite, ils se sont tournés vers son épouse enceinte, lui ont ouvert son estomac et renversé son contenu. Plus tard, alors qu'ils campaient dans une plantation de palmier dattier dans Nahrawaan, une date mûre est tombée, et un d'eux l'a pris et l'a jeté dans sa bouche. Quand une autre personne lui a dit il n'a aucun droit de la prendre sans la payer, il l'a immédiatement craché hors de sa bouche. Juste après, l'un d'eux a affilé son épée et a commencé à l'onduler dans le ciel et quand le porc d'un non Musulman est passé près de lui, il l'a fendu avec son épée pour l'essayer. Ses compagnons lui ont dit que quoi qu'il fasse était corrompu, alors il a trouvé le propriétaire du porc et lui a donné un prix agréable (NdT: une datte et un porc semblent donc à leur yeux plus important que la vie d'un fils de Compagnon).

Quand 'Ali a envoyé un message aux Kharijites de leur livrer le tueur de 'Abdullah Ibn Khabbab, ils ont répondu qu'ils l'ont tous tué. La demande a été répétée trois fois, et chaque fois ils ont répété la même réponse. 'Ali a alors demandé à ses partisans d'engager la bataille contre eux. Pendant le combat une partie des Kharijites disaient à l'autre : "Préparez vous à rencontrer le Seigneur allant au paradis". Cependant, ils ont souffert d'une terrible défaite dans laquelle 'Abdullah 'ibn Wahb et la plupart de ses partisans ont été massacrés.
Un autre groupe s'est révolté contre 'Ali l'année suivante, et une armée fut envoyée pour écraser la rébellion. Cependant, durant la même époque, 'Abdur-Rahman Ibn Muljam et ses compagnons se sont réunis pour pleurer la perte de leurs compatriotes à Nahrawaan et pour projeter leur vengeance. Ils ont exprimé qu'ils ne pourraient pas être satisfait de rester en ce monde après que le trépassement de leurs frères qui étaient innocents et avaient été blâmés, ou réprimandés parce qu'ils recherchaient l'agrément d'Allah. Il a été décidé qu'ils vendraient leurs âmes à Allah en cherchant ceux qu'ils ont considérés comme les chefs de la corruption; ils vengeraient le sang de leurs frères, et libèreraient les musulmans de leurs entraves.

Muhammad Ibn Sa'd de a rapporté de ses professeurs que trois Kharijites, 'Abdur-Rahman ibn Muljam, 'al-Burak ibn 'Abdillaah et 'Amr ibn Bakr at-Tamimi, se sont réunis à la Mecque et se sont promis de tuer respectivement 'Ali, Mu'aawiyah et 'Amr Ibn al 'As et de ne pas se trahir les uns les autres. Ibn Muljam est allé à Koufah et la nuit venue quand 'Ali a quitté sa maison pour conduire la prière matinale (Salat as Sobh), il l'a frappé d'un violent coup sur la tête qui a pénétré son cerveau. 'Ali a crié aux gens de ne pas le laisser s'échapper et ils l'ont attrapé. Quand Oumm Koulthoum lui a crié : "O ennemi d'Allah, avez vous tué l'Amir al-Mouminin par erreur, il a répondu : « Pleurez maintenant ! » et a continué en disant : « J'ai empoisonné mon épée, ainsi s'il me survit, moi je prie qu'Allah le bannisse et le détruise". Ainsi quand 'Ali est mort, Ibn Muljam a été sorti dehors pour être exécuté et quoique Ja'far Ibn 'Abdullah ait coupé ses deux mains et ses deux pieds, il n'a pas pleuré ni parlé. Ensuite ses deux yeux ont été crevés par des pointes d'acier rougies au feu et il toujours n'a pas pleuré. Au lieu de cela il a commencé à réciter la Sourate Al 'Alaq : Lis au nom de ton Seigneur qui a créé l'homme d'une adhérence - et il l'a fini tandis que le sang coulait de ses orbites. Ensuite quand une partie de sa langue a été brûlée, il a pleuré et une fois qu'on lui a demandé pourquoi il l'avait fait à ce moment, il a répondu : "Je déteste mourir en ce monde avec autre que le souvenir d'Allah sur ma langue" . Regardant la peau sur son front, chacun pouvait voir les effets des longues prosternations dans la prière – qu'Allah le maudisse.

Quand al-Hasan Ibn 'Ali a voulu conclure un traitait de paix avec Mu'awiyah , un Kharijite du nom al-Jarrah ibn Sinan s'est révolté contre lui. Al-Jarrah lui a dit : "Tu as commis le même shirk qu'avait fait votre père". Alors il l'a poignardé dans la cuisse supérieure. Les Kharijites ont continué à se révolter contre l'état musulman massacrant les hommes, les femmes, et les enfants musulmans innocents durant les dynasties des Oumayyades et des 'Abbassides


Une variété de sectes surgi bientôt parmi eux (Al Azariqah, Al 'Ibâiyah, Al Sufriyah..etc). Par exemple, les partisans de Nafi' Ibn al-Azraq se considéraient eux même comme mécréants aussi longtemps qu'ils étaient dans une terre mécréante, mais s'ils la quittaient, ils devenaient musulmans. Ils ont également considéré ceux qui étaient en désaccord avec leurs points de vues et ceux qui ont commis de grands péchés comme mécréants, alors que ceux qui ne se sont pas joints à leurs forces pendant la bataille étaient considérés kafirs. Ils ont était la cause du massacre de femmes musulmanes et d'enfants, se rendant permis la chose du fait qu'ils les considéré comme mécréants. Cependant, un des 'Azraqis, Ibn 'Amir ath-Thaqafi, de Najdah, divergea avec certains points de vues de Naafi et interdit le versement du sang musulman et la prise de la propriété musulmane. Il a également soutenu que les pécheurs parmi ses partisans seraient punis dans un endroit autre que le feu de l'enfer et que l'enfer était réservé pour ceux qui étaient en désaccord avec ses vues sectaires.

Certaines des sectes Kharijites soutenaient que quiconque a consommé autant que 20 centimes de la richesse d'un orphelin irait en enfer éternel, parce qu'Allah, a promis le feu à ceux qui commettent cette erreur. En outre, parmi les croyances des Kharijites, on retrouve l'opinion que l'Imamat (le fait de gouverner un état) n'est pas réservé à quelqu'un de spécial, du moment qu'il est bien instruit et pieux, et que quiconque par les gens du commun qui a ces deux qualités peut être Imam
(Ils ne tiennent pas compte des conditions du Calife établit par les savants). De leur opinions ont résulté les points de vue des Mu'tazilah (autre secte) concernant le jugement du bien et du mal par l'intellect, et cette justice est celle que l'intellect juge soit juste.

La croyance étrange des sectes Kharijites et les nombres enregistrés de leurs activités sont nombreux, et je n'estime pas que davantage d'élaboration soit nécessaire considérant le fait que l'intention principale de ce chapitre est de jeter un oeil aux tours et aux stratégies d'Iblis (qu'Allah le maudisse); comment il a trompé ces imbéciles qui ont montré leur ignorance par leurs actions et leur croyance que 'Ali Ibn Abi Talib et ceux avec lui parmi les Mouhajirines et les Ansars étaient dans l'erreur tandis qu'eux même étaient dans le vrai. Ils ont rendu licite le versement du sang des enfants tout en interdisant de manger une date sans payer son du. Ils se sont considérablement concentré sur le culte, restant toute la nuit en prière, et lorsque sa langue a été coupée, Ibn Muljam a pleuré parce qu'il manquerait l'occasion de mentionner le nom d'Allah. Cependant, ils ont permis le meurtre de 'Ali Ibn Abi Talib , puisse Allah l'ennoblir et ils ont levé leurs épées contre les musulmans.

Je ne suis pas étonné de leur certitude au sujet de leur connaissance ni de leur conviction qu'ils étaient bien plus instruits que 'Ali ,
puisque l'un d'entre eux, Thul-Khuwaisarah, a osé dire au Prophète d'Allah : "Soit juste, parce que vous avez été injuste". Et, c'est Iblis (qu'Allah le maudisse) qui les a mené à perpétré ces infamies; nous cherchons le refuge auprès d'Allah de l'abandon et de la défaite (aux mains d'Iblis).

Muhammad ibn Ibrahim a rapporté qu'il a entendu le Messager d'Allah dire : "Il surgira parmi vous un peuple qui considérera vos prières, vos jeûnes et vos bonnes actions avec mépris et les dédaigneront ; Ils réciteront le Coran, mais il ne dépassera pas leurs gorges, et ils traverseront la religion comme la flèche traverse sa cible" (Rapporté par Al Boukhari et Mouslim)

Abdullah ibn Abi Awfaa a rapporté que le Prophète d'Allah a dit : "Les Kharijites seront les chiens des habitants de l'enfer".


source : islamvie.com
Les Khawarij ou la ruse du diable 70681
Revenir en haut Aller en bas
https://annisa.superforum.fr
 
Les Khawarij ou la ruse du diable
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Le point de vue des khawarij

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
An Nisa :: Takfiri-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser