Aliya Oum Taymiya Administratrice
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| Sujet: Utiliser le Kohol et le Siwâk pendant le Ramadan Lun 29 Jan 2007 - 1:24 | |
| Qu’en est-il de l’utilisation du « Kohol » et du « Siwâk » pendant le Ramadhân ? SHeikh Muhammad Ibn Sâlih al-’Uthaymîn- Le mardi 23 décembre 2003, par IsmaiL Ibn Hâdî BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm Question :
Qu’en est-il de l’utilisation du Kohol pendant le Ramadhân ?Réponse : […] SHeikh al-iIslâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) soutient que le Kohol ne remet pas le jeûne en cause, même si le goût arrive à la gorge [du jeûneur]. Il dit que le Kohol n’est pas nommé : « manger et boire », il ne leur est pas assimilable parce qu’il n’entraîne pas les mêmes conséquences. De plus, il n’a été rapporté aucun hadîth authentique et clair qui indique que l’usage du Kohol interrompt le jeûne. Or le fondement de base veut que rien ne soit rompu et que l’acte culturel reste valable jusqu’à ce qu’il soit prouvé qu’il ne l’est plus. Son avis (rahimahullâh) est juste, même si la personne en sentait le goût à la gorge. […] [1]Question :
Le « Siwâk » pendant le Ramadhân, est-ce que cela annule le Jeûne ? Il y a t-il un moment meilleur pour utiliser le « Siwâk » pendant le Ramadhân ?Réponse : Se retenir d’utiliser le « Siwâk » pendant la journée de Ramadhân ou pendant un autre jour de jeûne, n’a pas de raison d’être, parce que le « Siwâk » est une Sounnah. Et, comme rapporté dans le Hadîth authentique : « Il purifie la bouche, et satisfait le Seigneur [Rabb]. » [2] De plus, il est d’une validité certaine lors de l’accomplissement des ablutions, de la prière, lors des réveils faits pendant la nuit ou lorsque l’on rentre chez soi. Qu’il soit utilisé pendant le mois de Ramadhân ou en dehors de celui-ci, son utilisation n’annule pas le jeûne, sauf s’il s’agissait d’un « Siwâk » ayant un goût qui laisse une saveur dans la salive, tu te dois dans ce cas de ne pas avaler sa saveur. De même, s’il y avait un saignement de gencive, dû au frottage du « Siwâk », tu dois ne pas l’avaler, et si tu te gardes de cela, ton jeûne ne sera effleuré par aucune atteinte. [3]Notes [1] Kitâb « ach-Charh ul-Mumti’ ’ala Zâd il-Mustaqni’ » du SHeikh Muhammad Ibn Sâlih Al-’Uthaymîn, vol-3 p.49 [2] Rapporté par al-Bukhârî [3] Madjmu’ Fatâwa de Ibn ’Uthaymîn, vol-19 p.352-353 source : http://www.manhajulhaqq.com/spip.php?article256 | |
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