[1] Son nom est Aboul-Wafa, Ismaa’iil Ibn ‘Omar Ibn Kathiir, le Sheikh, l’Imaam, le savant, surnommé le «pilier de la religion» (‘Imaadoud-Diin) . Né en (700/1301) et mort en (774/1373). Il vécut en Syrie. Il a plusieurs ouvrages dans les différentes sciences Islamiques, par exemple : Tafsiir al-Qor’an al-‘Adhiim, Al-Bidaayah wan-Nihaayah et beaucoup d’autres. Il est l’élève de plusieurs savants illustres, tel que : Al-Haafidh al-Mizzi, le très grand savant Sheikh Al-Islam Ibnou Taymiyyah, qui eut une très forte influence sur lui.
[2] Son nom est Isma’iil Ibn ‘Adur-Rahmaan, as-Souddi. Mort en l’an (127/745). Élève de Anas Ibn Malik d’Ibn ‘Abbaas et d’autres. On compte parmi ses élèves Shou’bah, Soufiaan Ath-Thawri et d’autres.
[3] Son nom est Moujaahid Ibn Jabr Mawla ‘Abdullah Ibn as-Saaib. Mort en l’an (102/721). Un des plus grands élèves du Sahaabi Ibn ‘Abbaas. Il est également l’élève de ’A’ishah la mère des croyants, Sa’d Ibn Abi Waqqaas, ‘Abdullah Ibn ‘Amr, Ibn ‘Omar et d’autres. Il compte parmi ses élèves quelques uns des plus grands Taabi’iins, tels que : ‘Ikrimah, Taawous et d’autres. Il lut trois fois le Qor’an entier à Ibn ‘Abbaas, l’arrêtant à chaque verset pour savoir en quel occasion il fut révélé. C’est pourquoi Soufiaan Ath-Thawri a dit : «Si tu as un Tafsiir qui vient de Moujaahid, cela te suffit !»
[4] Tafsiir Al-Qor’an al-‘Adhiim (3/526).
[5] C’est un voile porté sur la tête sous le Jilbaab, qui couvre la tête et la poitrine. Voir l’explication de la deuxième preuve.
[6] Son nom est ‘Abdullah Ibnou Mas’oud. Mort en l’an (33/654). Il est un des plus grands savants parmi les compagnons. Il est un des premiers à s’être converti à l’Islam. Il a participé à la bataille de Badr et à plusieurs autres batailles. Il a dit : «Par Celui en dehors de qui il n’y a point de divinité ! Il n’y a pas un verset du Livre d’Allah dont j’ignore pour qui il fut révélé et l’endroit où il fut révélé ! Et si je savais où je peux trouver quelqu’un plus savant que moi à propos du livre d’Allah, et qu’il fût possible de le rejoindre, je partirai le retrouver !». (Al-Boukhaari, Mouslim An-Nasaa’ii et d’autres)
[7] Al-Hasan Al-Basri. Un des plus grands Taabi’iin. Mort en (110/729). Il a vu ‘Outhmaan Ibn ‘Affaan, Talhah, et d’autres parmi les Sahaabah. Il est l’élève d’un grand nombre de compagnons célèbres. Il a grandi dans la maison d’une des femmes du prophète r. Ses élèves sont également nombreux.
[8] Qataadah. Né en l’an (60/680) et mort en l’an (110/729). Un des grands Taabi’iin. Il est l’élève du Sahaabi Anas Ibn Maalik, Sa’iid Ibn Al-Mousayyib, Al-Basri et plusieurs autres compagnons et Tabi’iin. Il compte d’illustres Taabi’iin parmi ses élèves, tels que: Ayyoub As-Sakhtiyaani, Al-Awzaa’ii et d’autres.
[9] Ibrahiim An-Nakha’ii. Mort en (96/715). Un des Grands. Il fut l’élève de Masrouq, ‘Alqamah, ‘Oubaidah As-Salmaani et d’autres.
[10] ‘Ataa’ Al-Khourasaani. Né en l’an (50/670) et mort en l’an (135/753). Il est l’élève de Aboud-Darda, Ibn ‘Abbaas et d’autres. Il compte parmi ses élèves les célèbres Ma’mar, Soufiaan, Shou’bah, Malik Ibn Anas et d’autres.
[11] Son nom est Mohammad Ibn Jariir At-Tabari. Né en l’an (224/839) et mort en l’an (310/923). Un des plus grands savants de l’Islam et de son temps. Il atteint le degré de «Moujtahid» (ce qui signifie qu’il est capable d’émettre des verdicts religieux). Il a des livres célèbres. Un des grands savants de Tafsiir, de Fiqh, d’histoire et de beaucoup d’autres sciences Islamiques. Son Tafsiir est considéré comme étant le «grand-père» des Tafsiirs. Il rapporte ce que les Salafs ont dit sur chaque verset avec la chaîne de narrateur (l’Isnaad).
[12] ‘Oubaidah As-Salmaani. Mort en (72/692). Il est un des grands, Il s’est converti à l’Islam l’année de la conquête de Makkah alors qu’il était au Yémen. Il a failli être un Sahaabi. Il est l’élève de ‘Ali Ibn Abi Taalib, d’Ibn Mas’oud et d’autres. Il compte parmi ses élèves Ibrahiim An-Nakha’ii, Ash-Sha’bi et d’autres.
[13] Son nom est Mohammad Ibn Siiriin. L’Imaam, Sheikh Al-Islam. Abou Bakr Al-Ansaari. Mort en l’an (110/729). Il est l’élève d’Abou Hourairah, d’Ibn ‘Abbaas, de ‘Adi Ibn Haatim, d’Ibn ‘Omar, de ‘Oubaidah As-Salmaani, Anas Ibn Malik et d’autres. Il compte parmi ses élèves Qataadah, Ayyoub, Ibn ‘Aoun et d’autres.
[14] Son nom est Abou ‘Abdullah, Mohammad Ibn Ahmad Ibn Abi Bakr Ibn Farh Al-Ansaari Al-Khazraji Al-Qourtoubi. Mort en (671/1273). Il est né en Andalousi où il est mort également. Il a plusieurs ouvrages.
[15] Dans un article de l’Actualité, Y. Geadah dit : «Trois versets mentionnent le voile, mais, là encore, il y a différentes interprétations. Certains disent que le Qor’an suggérait le port du voile pour protéger les femmes à une époque où il y avait des guerres civiles, des invasions. Selon un juriste islamique reconnu, la recommandation ne tient pas hors de ce contexte, et le voile n’est pas une obligation religieuse. Les intégristes affirment le contraire. » (L’actualité vol. 22, no. 12, 1 août 97) Je réponds à cela en disant : 1- Il y a plus que trois versets qui mentionnent le voile, sans compter les Hadiths. 2-Il n’y a pas de désaccord sur l’obligation de porter le Hijab, depuis le temps du prophète r jusqu’à nos jours. 3-Les interprétations contraires au Qor’an, à la Sounnah et au consensus des savants de l’Islam ne sont pas des références et ne prouvent rien. 4-Qui est ce juriste inconnu ? Et a t-il le droit de contredire le consensus des savants de l’Islam? 5-L’interprétation du Qor’an à des critères et des conditions. Personne (pas même un «intégriste») n’a le droit d’interpréter le Qor’an selon ses passions et ses opinions personnelles. 6- Le fait qu’un verset du Qor’an soit révélé pour un évènement en particulier ne signifie pas que l’ordre dans ce verset se limite à cet évènement, car le Qor’an est la Parole d’Allah et il est applicable jusqu’au jour dernier. 7- Si ceux qui disent le contraire sont des intégristes, cela signifie que le prophète r, ses femmes, ses compagnons et tout les savants de l’Islam sont tous des intégristes, car ils ont tous ordonné le Hijab!
[16] Hadith authentique rapporté par Mouslim.
[17] Dans le verset qui précède, la même chose est ordonnée aux hommes au sujet de baisser le regard et de garder sa chasteté.
[18] Ce que la femme peut montrer de ses atours diffère selon la personne, Par exemple : le mari peut voir tout le corps de sa femme en entier. Mais devant son père et ses frères par exemple, elle ne peut montrer que ses cheveux, son visage, ses bras et ses pieds.
[19] Les habitants de Médine qui ont accepté l’Islam sont appelés Ansaars
[20] Tafsiir al-Qor’an al-‘Adhiim, (3/294-295).
[21] C’est à dire que lorsqu’il rapporte un Hadith en disant «selon» (‘an), il omet parfois de mentionner celui qui lui a transmis le Hadith, c’est une des formes de ce qu’on appelle Tadliis.
[22] Houkm As-Soufour wal-Hijab, p.57
[23] Tafsiir al-Qor’an al-‘Adhiim, (3/297)
[24] Le mot Mahram (singulier de Mahaarim) signifie les proches mâles de la femme, avec qui elle n’a pas le droit de se marier. Ils sont mentionnés dans le verset de la deuxième preuve. La femme a le droit de se découvrir devant eux et ne peut voyager qu’en présence d’un d’entre eux, comme le Prophète r l’a dit dans plusieurs Hadiths.
[25] Le Jilbaab’ le Ridaa’a, le Milhafah, sont tous des noms qui désignent la même chose, une couverture que la femme doit porter par-dessus son Khimar (voile qui couvre la tête) et ses vêtements ordinaires, lorsqu’elle sort à l’extérieur pour une nécessité quelconque. Les noms peuvent êtres différents selon le pays et la langue, mais il est préférable d’utiliser les termes du Qor’an et de la Sounnah pour éviter les confusions. Les médias occidentaux aiment utiliser le mot persan : tchador.
[26] Voir Jaami’ al-Bayaan, Tafsiir At-Tâbari. (18/165-167) .
[27] Son nom est Abou ‘Amr, ‘Abdur-Rahman Ibn ‘Amr Ibn Youhmad Al-Awzaa’ii. Né en l’an (88/707) et mort en l’an (150/777). Sheikh Al-Islam, le savant de la Syrie. Il est l’élève de ‘Ataa Ibn Abi Rabaah, ’Amr Ibn Shou’aib, Naafi’ Mawlah Ibn ‘Omar. Il compte parmi ses élèves; Shou’bah, Az-Zouhri, Soufiaan Ath-Thawri et d’autres. Il est l’égal de l’Imaam Maalik pour les gens de la Syrie.
[28] Tafsiir Al-Qor’an Al-‘Adhiim, (3/315).
[29] Houkm Al-Hijaab was-Soufour, p. 52-53
[30] Tafsiir Al-Qor’an Al-‘Adhiim, (3/491).
[31] Khatar mouchaarakat al-Mar-ah lir-Rijaal fii maydaan ‘amalihi p.24.
[32] Tafsiir Al-Qor’an Al-‘Adhiim, (3/491)
[33] Houkm Al-Hijab was-Soufour p.50
[34] Ce qui n’est pas permis de montrer du corps de la femme et de l’homme est appelé en arabe ‘Awrah. La ‘Awrah de la femme en dehors de la Salat et du Hajj est son corps en entier, en présence d’hommes étrangers qui ne font pas partis de ses Mahrams. Dans la Salah et le Hajj, sa ‘Awrah est tout le corps, sauf le visage et les mains s’il n’y a pas d’hommes étrangers à proximité, sinon elle doit se couvrir le visage comme d’habitude. Cela sera expliqué plus loin.
[35] Al-Jaami’ fi Ahkaam al-Qor’aan (14/227)
[36] Houkm Al-Hijab was-Soufour p.50
[37] Houkm al-Ikhtalaat fit-Tadriis.
[38] La Sounnah est composée des paroles, des actions du prophète r et des choses qu’il a approuvées par son silence. C’est la deuxième source de législation dans l’Islam et c’est une révélation comme le Qor’an. Celui qui rejette la Sounnah, sous prétexte qu’il n’accepte que ce qui est dans le Qor’an est un mécréant, selon le consensus des savants de l’Islam, car Allah a ordonné de suivre le prophète r dans le Qor’an. Voir Majmou’ Fataawa wa maqaalaat, par le Sheikh Bin Baz, (1/216-220).
[39] Hadith authentique rapporté par at-Tirmidhi et Ibnou Hibbaan et il est authentifié par As-Souyouti et Al-Albaani. Voir Irwa’oul-Ghaliil (1/273).
[40] ‘Oudatoul-Hijab p.301-302.
[41] L’état d’Ihraam, pendant le Hajj et le ‘Oumrah, est l’état dans lequel il est interdit pour l’homme de porter des vêtements cousus et de porter des chaussures et de se couvrir la tête et il est interdit pour l’homme et la femme de se couper les cheveux et les ongles etc.
[42] Pièce de tissus fixer au visage. Certaines femmes qui portent le Niqaab de nos jours, font l’erreur de laisser un trop grand espace pour les yeux, ce qui laisse paraître plus que ce qui est permis et elles portent souvent du maquillage aux yeux ce qui crée beaucoup de tentation. Pour cette raison, des savants comme Ibn ‘Outhaimiin, ont interdit le port du Niqaab et ont incité les femmes à porter le Khimaar qui couvre tout le visage au complet.
[43] Hadith authentique rapporté par Boukhari, at-Tirmidhi, Abou Daoud, An-Nasaa’ii et Ahmad.
[44] ‘Aridatul-Ahwadhi (4/56) pris de ‘Oudatul-Hijab.
[45] Hadith authentique rapporté par Abou Daoud, Baihaqui, Ahmad, Ibn Maajah et ad-Daaraqoutni.
[46] Hadith authentique rapporté par Abou Daoud, at-Tirmidhi, An-Nasaa’ii, Ahmad et d’autres. At-Tirmidhi a dit : (C’est un Hadith Hasan Sahiih). Puis il dit : (Ce Hadith est une permission pour les femmes de laisser traîner leurs vêtements car cela les couvre mieux). Al-Baihaqi a dit : (Ce Hadith prouve l’obligation de couvrir les pieds (de la femme)).
[47] Al-Hijab was-Soufour p.18
[48] Hadith authentique rapporté par At-Tabaraani, authentifié par Al-Albaani dans Al-Hijab. P.56.
[49] Hadith authentique rapporté par Mouslim.
[50] ‘Oudatoul-Hijab p.148.
[51] Hadith authentique rapporté par Ahmad et At-Tabaraani dans Al-Kabiir.
[52] Hadith authentique rapporté par Boukhari et Mouslim.
[53] Al-Kabaa-ir
[54] Hadith authentique rapporté par Ahmad, An-Nasaa’ii et Haakim.
[55] Hadith authentique rapporté par Mouslim, Abou Daoud et An-Nasaa’ii.
[56] Hadith authentique rapporté par Ahmad et Abou Na’iim et Al-Albaani l’a authentifié dans Al-Hijab.
[57] Hadith authentique rapporté par Abou Daoud, Ibn Maajah, Al-Haakim, Ahmad et an-Nawwawi l’a authentifié.
[58] Iqtidaa Siraatal-Moustaqiim p.43
[59] Tafsiir Al-Qor’aan Al-‘Adhiim (4/310).
[60] Hadith authentique rapporté par Ahmad et Abou Daoud.
[61] Hadith authentique rapporté par Mouslim, An-Nasaa’ii, Haakim et Ahmad.
[62] Hadith authentique rapporté par Boukhari et Mouslim, voir Irwa’oul-Ghaliil no.77
[63] Hadith authentique rapporté par Mouslim, al-Baihaqi, Ahmad et d’autres.
[64] Hadith authentique rapporté par Mouslim et d’autres. Voir Sahiih al-Jaami’ As-Saghiir no.3904.
[65] Hadith authentique rapporté par Abou Daoud, Ibn Maajah et déclaré (Hasan) par Al-Albaani, dans Al-Hijab.
source :
http://www.alminhadj.fr/modules/news/article.php?storyid=212:salam1: