A ceux qui pensent qu' il est obligatoire d'entendre...

:bism3:

ان الحمد لله نحمد ه و نستعينه و نستغفره و نعوذ بالله من شرور أنفسنا و من سيئاة أعمالنا
من يهده الله فلا مضل له و من يضلل فلا ها دي له
و أشهد أن لا إله إلا الله وحده لا شريك له و أشهد أن محمدا عبده و رسوله

أما بعد:

إن خير الكلام كلام الله تعالى و خير الهدي هدي محمد صل الله عليه و سلم و شر الأمور محدثاتها و كل

و بعد:


Sheykh rabi' réplique sur ceux qui pensent qu' il est obligatoire d' entendre les deux parties lors d' un jugement (comme le pense 'adnan 'ar'our, défenseur à 200% de l' imam des égarés Seyyid Qutub):

C' est une parole fausse (batil), il y a certes plusieurs circonstances dans lesquelles, il est permi de tenir un jugement sur l' absent, et il n' est pas mis dans les conditions qu' il faille être présent (sur les lieux), et il n' est pas obligatoire que le juge (el qady) entende les plaintes des deux groupes,(...), et la preuve est que Hind bint 'outbah dit au prophète: Abou Soufiyane est une personne avare, et il ne me donne pas ce qui peut subvenir à mes besoins ainsi qu' à celui de mes enfants; puis- je prendre de son argent?
Il dit: Prends, toi et tes enfants, ce qui peut te suffire suivant ce qui est convenable.

Il n' a pas dit: Où est Abou Soufiyane, où est-il ramenez-le moi afin qu' il écoute ces paroles, le messager d' Allah a donné un jugement sur lui alors qu' il était absent. Il a donc permi à la femme d' Abou soufiyane de prendre de ses biens, même s' il ne l' agré pas.
Donc, ceci est un jugement sur une personne absente.

Et dans les écoles, celle d' Ahmed, de Shafi'iy, de Malik, et d' autres parmi les savants de la communauté: En ce qui concerne les droits des serviteurs, il est permis de juger une personne absente.

Et je fais suivre (ces propos ) avec ce qu' a dit el Boukhary:
Châpitre sur le jugement d' une personne absente, et il a mentionné le hadith de 'a-ishah sur l' histoire de hind, la femme de Abou Soufiyane.

Donc, l' imam el Boukhary a permis le jugement d' une personne absente.

(...)

Ibn battal a dit: Malik, Shafi'iy, layth, Abou 'oubeyd et une djama'ah ont permis le jugement d' une personne absente.

(...)

Dans el moughny, Ibn hazm a mentionné les divergences à ce sujet, et il fait prévaloir (رجح ) la permission ( de juger une personne absente) en se basant sur le hadith de 'a-ishah.

'adnan ne donne pas de valeur aux savants, ni à la science d' ailleurs, il ne connaît même pas les conditions pour faire une fatwa, et il se permet de parler de la sorte sur les savants, en les rendant les gens les plus ignorants.

fin des paroles de notre sheykh
tiré de:
دفع بغي عدنان على علماء السنة و الإيمان
ص:16

source : http://www.darwa.com/forum/showthread.php?t=3942