As-salâmu ‘alaykunna wa rahmatu-llâhi wa barakâtuh.Ne pas accomplir le « witr » pour cause d’oubli ou de sommeil ...Le vendredi 19 rabî’i-lawwal 1427 H..
Chaykh Muhammad Ibn ‘Umar Ibn Sâlim Bâzmûl –hafizahu-llâh- a dit :Il est parvenu au sujet de celui qui s’endort [sans accomplir] la prière de nuit alors qu’il avait former l’intention de l’accomplir, la parole d’Abî Dardâ- –l’Agrément d’Allâh sur lui- [qui dit] :
« Celui qui se couche et forme l’intention de se lever pour prier au cours de la nuit et que [finalement] le sommeil prend le dessus jusqu’à ce qu’il se réveille au matin, il lui sera inscrit ce qu’il a eu comme intention et son sommeil sera [compté comme] une aumône de la part de Son Seigneur –à Lui la Puissance et la Gloire-. »(Rapporté par An-Nasâ î et Ibn Mâdjah [1])
Et ce athar [2], s’il est « arrêté » (mawqûf), il doit avoir le statut d’ « élevé » (marfû’)[3].
Il est légiféré (machrû’) au musulman qui [n’a pu accomplir le] witr [à cause du] sommeil ou d’un mal (wadja’) qui s’est emparé de lui et autres [causes] … de le prier durant la journée (nahâr) et il pourra opter sur le choix (mukhayyar) du nombre de rak’ât, [ceci] parmi deux aspects (amr) :Le premier :
Il prie son witr de la même façon [qu’il à l’habitude] de le faire et ceci, [d’après] sa parole –Prière et Salut d’Allâh sur lui- du hadîth d’Abî Sa’îd Al-Khudrîyy qui dit :
« Le Messager d’Allâh –Prière et Salut d’Allâh sur lui a dit :
« Celui qui s’endort [sans l’accomplissement] de son witr ou qu’il l’oublie, qu’il le prie lorsqu’il s’en rappelle. »
(Rapporté par Abû Dâwûd et At-Tirmidhî [4]).
Le deuxième :
Il prie durant la journée 12 rak’ât et ceci, [d’après] ce qu’a transmis ‘Âichah –l’Agrément d’Allâh sur elle- sur la pratique du Messager d’Allâh –Prière et Salut d’Allâh sur lui- lorsqu’elle dit :
« Si le sommeil s’emparait de lui ou qu’il avait du mal à accomplir les prières de nuit, il priait au cours de la journée douze rak’ât. »(Rapporté par Muslim [5]).
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Certaines notes sont du Chaykh (sur l’extraction des ahâdîth) et les autres, de nous.
[1] : C’est un athar authentique (sahîh) rapporté par An-Nasâ î dans le livre « la prière de nuit et [les actes] spontanés (tatawwu’) de la journée », chapitre : « celui qui se couche et a l’intention de se lever mais s’endort » (3/258), Ibn Khuzaymah (2/195-197), hadîth n°1172-1175 et Ibn Mâdjah (6/323, hadîth n°2588 – « al-ihsân »).
Et le hadîth a été authentifié par Al-Albânî dans « irwâ u-lghalîl » (2/204, hadîth 454) […], « djâmi’ al-usûl » (6/73) […].
[2] : Paroles des Pieux Prédécesseurs…
[3] : Pour plus de détails :
http://www.ibnothaimeen.com/all/book...le_16873.shtmlLe hadîth « marfû » (élevé) c’est ce qui est attribué au Prophète –Prière et Salut d’Allâh sur lui- (« J’ai entendu le Prophète –Prière et Salut d’Allâh sur lui- dire : « … » »).
Le hadîth « mawqûf » (arrêté), c’est ce qui est attribué à un Compagnon et qui n’a pas le statut du « marfû’ » mais parfois, il peut avoir sa valeur sous certaines conditions.
[4] : Rapporté par Abû Dâwûd dans le livre : « la prière », chapitre : « l’invocation après le witr », hadîth n°1431 et ce sont ses termes, rapporté [aussi] par At-Tirmidhî dans le livre : « la prière », chapitre : « sur l’homme qui s’endort [sans] le witr ou qui l’oublie », hadîth n°466 et Ibn Mâdjah dans le livre : « l’exécution de la prière et de sa sunnah », chapitre : « celui qui s’endort [sans] le witr ou qui l’oublie », hadîth n°1188.
Et le hadîth a été authentifié par l’érudit Ahmad Châkir dans sa vérification [des ahâdîth] de At-Tirmidhî […], « djâmi’ al-usûl » (6/60).
[5] : Rapporté par Muslim dans le livre : « la prière des voyageurs et son abrègement », chapitre : « l’ensemble des prières de nuit et celui qui s’est endormit ou est tombé malade [sans les accomplir] », hadîth n°746 […], « djâmi’ al-usûl » (6/91-96) et « fathu-lbârî » (2380).
Traduction : Mukhlisun
Lien de l’article :
http://mukhlisun.over-blog.com/article-6314914.htmlSource de la fatwah : « bughyatu-lmutatawwa’ fî-ssalâti-ttatawwu’i », du Chaykh Muhammad Ibn ‘Umar Ibn Sâlim Bâzmûl, page 75-76, éditions « dârul-imâmi ahmad », le Caire – Egypte.
Wa-llâhu ta’âlâ a’lam – Des remarques sur la traduction ? Contactez-nous :
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