as salam 'alaykoum wa rahmatoullah wa barakatouhLe devoir de juger les gens selon leurs apparences et de laisser à Allâh le soin de juger le fond de leurs consciences Allâh (تعالى) a dit :
{S'ils reviennent à Allâh, pratiquent correctement la prière et donnent l'aumône légale, ce sont vos frères dans la foi} (9/11)
390. Selon Ibn 'Omar (رضي الله عنهما), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit :
"J'ai reçu l'ordre de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils attestent qu'il n'y a de dieu qu'Allâh et que Mouhammad est le Messager d'Allâh, puis qu'ils fassent correctement la prière et qu'ils donnent l'aumône légale. S'ils ont fait tout cela, ils ont assuré contre moi leur sang et leurs biens sauf ce que l'Islam permet d'en prélever légalement". (Al-Boukhâri, Mouslim)
391. Tàreq Ibn Ashyam (رضي الله عنه) a dit : "J'ai entendu le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dire :
"Celui qui dit : "Il n'est de dieu qu'Allâh", qui renie tout ce qu'on adore en dehors d'Allâh, ses biens et son sang deviennent alors sacrés et c'est à Allâh le Très-Haut qu'il incombe de le juger". (Mouslim)
392. Al-Miqdàd Ibn Al-Aswad (رضي الله عنه) rapporte : "J'ai dit : "Ô Messager d'Allâh! Si je rencontre au combat l'un des Mécréants et si dans le combat il m'a coupé l'une de mes mains puis s'est sauvé derrière un arbre en disant : "Je me soumets à Allâh". Est-ce que je le tue? Ô Messager d'Allâh! après sa déclaration".
Il dit :
"Ne le tue pas".Je dis : "Ô Messager d'Allâh! Il m'a coupé l'une de mes deux mains puis a dit ce qu'il a dit après l'avoir coupée".
Il dit :
"Ne le tue pas. Si tu le tues il est dans ta situation avant que tu ne le tues et tu es dans sa situation avant qu'il ne fasse sa déclaration"". (Al-Boukhâri, Mouslim)
393. Ousâma Ibn Zayd (رضي الله عنه) a dit : "Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) nous a envoyés en expédition à Al-Horqa, de la tribu de Jouhayna. Le lendemain matin nous étions devant leur point d'eau. Nous poursuivîmes, un ansàrite et moi, l'un de leurs hommes. Quand nous le rattrapâmes il dit : "Il n'est de dieu qu'Allâh", L'ansàrite l'épargna mais moi je le tuai avec ma lance. De retour à Médine, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) eut vent de la chose.
Il me dit :
"Ô Ousâma! Tu l'as donc tué après qu'il a dit : "Il n'est de dieu qu'Allâh""?Je dis : "Ô Messager d'Allâh! Il ne l'a dit que pour sauver sa tête".
Il dit :
"L'as-tu donc tué après qu'il a dit : "Il n'est de dieu qu'Allâh""? Et il ne cessa de le répéter jusqu'à ce que je souhaitasse que je n'eusse pas embrassé l'Islam avant ce jour". (Al-Boukhâri, Mouslim)
Dans une autre version : Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dit :
"A-t-il dit : "Il n'est de dieu qu'Allâh?"Je dis : "Ô Messager d'Allâh! Il ne l'a dit que par peur de mon arme".
Il dit :
"Pourquoi ne lui as tu pas ouvert le cœur pour voir s'il l'a dit sincèrement ou non?"Il ne cessa de le répéter jusqu'à ce que je souhaitasse que je ne fusse entré en Islam que ce jour-là".
395. 'Abdoullâh Ibn 'Outba Ibn Mas'oûd rapporte qu'il a entendu 'Omar Ibn Al-Khattâb (رضي الله عنه) dire : "Il y avait des gens du temps du Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) que la révélation d'Allâh venait réprimander. Or la révélation s'est désormais arrêtée. Aussi nous ne vous jugeons maintenant que sur les apparences de vos actes. Celui qui nous montre un bon visage, nous le rapprochons de nous sans aller fouiller à l'intérieur de sa conscience. C'est Allâh qui lui demandera compte de ce que contient sa conscience. Celui qui nous montre un mauvais visage, nous ne lui donnons pas notre confiance et nous ne croyons pas ce qu'il dit, quand même il dit que son for intérieur est bon". (Al-Boukhâri)
as salam 'alaykoum wa rahmatoullah wa barakatouh